Pharmaco-immunonutrition : bénéfices réels et risques potentiels - 29/03/08
G. Nitenberg
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Le développement de la nutrition à vocation pharmacologique ou immunitaire a succédé depuis les années 1990 à l’aménagement de la nutrition clinique conventionnelle. En ce qui concerne la chirurgie viscérale lourde, l’efficacité clinique d’une diète immunomodulatrice administrée en période péri-opératoire est maintenant démontrée et reconnue, mais son utilisation large reste soumise à de nombreux freins culturels. Une nutrition enrichie en acides gras n-3 et anti-oxydants pourrait réduire la morbidité, sinon la mortalité, du SDRA. Dans d’autres pathologies de réanimation, sepsis sévère ou choc septique en particulier, la prudence reste de mise en raison du risque encore mal évalué lié à l’emploi de certains pharmaconutriments tels que l’arginine et des inconnues quant aux doses optimales à proposer. Les progrès et les réponses souhaités nécessitent la mise en œuvre d’essais rigoureux comparant individuellement chacun des pharmaco/immunonutriments actuellement disponibles, chez des populations homogènes de patients quant à leur pathologie et leur degré de gravité.
Mots clés :
Immunité
,
Nutrition
,
Réanimation
,
Acide gras n-3
,
Glutamine
,
Arginine
,
Nutrition péri-opératoire
Plan
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Vol 144 - N° HS2
P. 11-17 - octobre 2007 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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